Le but de cette information patrimoniale est de vous informer de toutes les stratégies économiques, fiscales et financières qui vous permettront de préparer correctement votre retraite.
Cette information concerne :
- les salariés qui veulent compléter leur indemnité de retraite en se constituant un capital conséquent
- les salariés qui veulent avoir le choix entre des solutions de placements financières et immobilières quel que soit leur revenu
- les salariés qui ont de faibles revenus et qui veulent malgré tout développer une stratégie financière adaptée à leurs moyens
- les salariés qui anticipent leur départ à la retraite pour bénéficier d'un effet maximal de capitalisation dans la durée
Depuis la réforme des retraites de 2004, celle de 2007, et celle de 2010, tout le monde l'a bien compris : les cotisations ne suffiront plus à assurer des pensions de retraite d'un niveau convenable. Pour les moins de 40 ans, le taux de remplacement devrait se situer entre 35 % et 50 % au lieu des 65 % à 70 % perçus aujourd'hui. Le député Jean-Pierre Thomas, auteur de la loi sur les fonds de pension de 1997, avoue lui-même qu'il faut penser à épargner 8 à 10 % de ses revenus pour compenser la baisse prévisionnelle des pensions.
Les pouvoirs publics ont donc choisi de nous pousser à épargner pour compléter nos prochaines retraites. Après avoir donné le bâton en allongeant les années d'activité professionnelle, il a fait en 2009 un cadeau empoisonné aux contribuables en leur proposant des allègements fiscaux s'ils épargnent sur un nouveau produit de placement ; le PERP. Seuls inconvénients : le capital n'est pas garanti, les fonds proposés sont limités et opaques, la sortie ne se fait qu'en rente. Trois bonnes raisons pour ne pas nous attarder sur ce produit (pourtant très médiatique !).
Restent les solutions de placement classiques : l'assurance vie, le PEA... et l'immobilier. Mais pour les personnes ne disposant que d'un revenu modeste, l'immobilier n'est pas toujours accessible. Nous verrons toutefois que des solutions existent pour dépasser cette barrière, malgré les hausses continues des prix dans l'immobilier.
D'une façon générale, les personnes disposant de revenus modestes devraient faire preuve d'imagination et d'audace, ce qui ne veut pas dire qu'elles prennent plus de risques que les autres, bien au contraire. Il est parfois bon d'oublier les instruments de placements classiques (complexes et risqués) qui font rêver les foules pour trouver des solutions qui ne sont pas toujours connues, mais qui ont le mérite d'être éprouvées et de relever du simple bon sens. Le bon sens étant l'antidote absolu contre les mauvaises décisions de gestion, et par suite contre toute forme de pauvreté.
Pour se constituer correctement sa retraite, il est nécessaire de savoir le but que l'on poursuit. Ce but est la constitution d'un capital qui permettra, au moment voulu, de disposer d'un revenu complémentaire. Le premier facteur de progression de ce capital est le temps : dès le moment où vous prendrez la décision de constituer votre retraite, vous pourrez faire fructifier votre capital. Et plus le temps passe, plus votre capital augmente : cela s'appelle la capitalisation. Aussi, il ne sert à rien de se lamenter en disant qu'on ne dispose pas d'argent, ou que les pensions de retraite ne sont plus aussi élevées qu'autrefois. Face à cette situation, le pire est de ne rien faire. Des simulations financières nous permettront de voir ce que peut faire une personne qui épargne 50 euros pendant 30 ans.
Le second facteur de progression de ce capital est le rendement attendu. Dans une économie capitaliste, et pour la majorité des produits financiers et immobiliers, le taux de rendement suit l'évolution des taux d'intérêt. A partir de cette moyenne, il existe un ratio rendement / risque : plus le rendement augmente, plus le risque augmente. L'inverse est également vrai. Mais il existe également de très mauvais produits dont le faible rendement ne se justifie pas. C'est par exemple le cas du livret A, dont les rendements atteignent aujourd'hui un niveau ridicule (de 2 % à 1,5 % brut).
Le troisième facteur à prendre en compte dans la constitution de son capital est le poids de la fiscalité. Là encore, les solutions divergent, et il faut faire très attention à ce qui peut nous être proposé. D'une façon générale, les placements financiers subissent moins d'impôt que les placements immobiliers. Il y a pourtant des exceptions, comme en témoigne le régime du micro-BIC qui permet aux loueurs en meublé d'obtenir un abattement de 70 % sur leurs revenus fonciers.
Les supports qui offrent le meilleur rapport rendement / risque sont les suivants :
- Les fonds en euro. Ces fonds suivent l'évolution générale des taux d'intérêt. Aujourd'hui, ils proposent un rendement brut général qui tourne autour de 4,5 % selon les compagnies. Gros avantage : les revenus et le capital sont garantis. (Voir notre module sur les fonds en euros dans la rubrique assurance-vie).
- Les obligations. Ces titres sont des emprunts souscrits par les États et les grosses entreprises, et rémunérés par un taux d'intérêt. Ce taux d'intérêt est généralement supérieur au taux d'intérêt directeur des banques (PIBOR, EURIBOR). La valeur des obligations varie selon les taux d'intérêts : si les taux d'intérêt montent, la valeur de l'obligation diminue. Si les taux d'intérêt descendent, la valeur de l'obligation augmente. D'une façon générale, il est préférable de vendre et de se faire rembourser les obligations à leur date d'échéance, afin de ne prendre aucun risque sur leur valeur. En effet, si l'obligation arrive à échéance, elle sera remboursée pour sa valeur initiale d'achat, quel que soit par ailleurs le niveaux des taux d'intérêt sur le marché. Gros avantage : des revenus fixes et un capital remboursé à terme. Les meilleures obligations (notées AAA, AA) ne présentent quasiment aucun risque d'insolvabilité. Ainsi, la note AAA correspond aux obligations d'État. Les revenus des obligations tournent autour de 5 % selon les fonds.
- Les fonds immobiliers. Ces titres sont des fonds d'investissement dans l'immobilier. Il en existe plusieurs sortes : SCPI, SICAV, FCP, obligations et même actions. L'avantage de ces titres est de permettre aux personnes ayant des moyens modestes d'investir dans de l'immobilier pour parfois... 50 euros, et de profiter des performances très attrayantes de ce type de placement. L'évolution des titres immobiliers est en corrélation avec les taux d'intérêt. En effet, la baisse des taux d'intérêt aboutit à une hausse générale des prix de l'immobilier. En revanche, la hausse des taux d'intérêts pousse les prix de l'immobilier vers la baisse, et provoque parfois même certaines crises. Toutefois, et dans la mesure où les revenus des titres immobiliers sont essentiellement constitués par les loyers, les titres les mieux gérés sont peu affectés par la fluctuation des taux d'intérêt. Un titre comme la SCPI Immorente réalise une performance brute régulière de 7 % par an depuis 15 ans, sans discontinuer. Un titre comme Pierre 48 possède également un très beau profil. Toutefois, les frais d'entrée de ces titres suppose de les conserver sur le long terme.
- Les fonds actions. Lorsqu'on se place dans l'objectif d'un placement à long terme (20 ans), les fonds en action font généralement de bien meilleures performances que les fonds en obligations et les fonds en immobilier. Certes, les fluctuations sont plus importantes que dans les autres catégories de fonds. Mais au final, et quelle que soit la catégorie, on s'aperçoit que les performances des actions dépassent largement celles des autres fonds. C'est une donnée essentielle pour tous ceux qui veulent maintenir leur pouvoir d'achat pour la retraite. Ainsi, Antoine Hennequin, président du directoire de La Mondiale Gestion d'Actifs déclare : " Sur une période d'observation de vingt sept ans, le rendement moyen des obligations, en France et aux Etats-Unis, a été de 3 % à 4 % inférieur à celui des actions". Or sur la durée, cela créé un différentiel considérable. Si l'on prend le cas de deux épargnants qui placent chacun 100 euros par mois pendant 30 ans, le premier qui a mis tout son argent sur des obligations qui lui rapportent 4 % l'an sans surprise aura au bout du compte gagné 68.851 euros pour sa retraite, alors que le second qui place son épargne en actions aura, malgré les accidents de parcours, bénéficié d'un rendement moyen de 7 %, ce qui lui confèrera une épargne retraite de 117.706 euros : soit près du double que le premier ! Même si les performances passées ne préjugent pas de l'avenir, de tels écarts donnent à réfléchir lorsqu'on épargne dans le long terme.
Les prix de l'immobilier sont très élevés actuellement : beaucoup pensent qu'ils sont au-delà de leurs capacités financières. Comment investir dans un bien immobilier lorsqu'on ne gagne que 1.500 euros par mois ?
- Si la personne est encore en activité : elle peut rechercher des petites surfaces (studio, T1) qui s'autofinancent. Les petites surfaces sont généralement celles qui ont le meilleur rendement. Acheter de l'immobilier à crédit est possible pour toutes les personnes qui gagnent à partir de 1000 euros par mois. Il faut pour cela dénicher la bonne affaire. Cela demande du temps et n'est pas toujours facile, mais de nombreuses personnes le font, ce qui prouve que la possibilité existe ! Dans ces opérations immobilières, les loyers permettent de rembourser le capital et les intérêts empruntés. Évidemment, de telles opportunités n'existent pas dans les programmes immobiliers que l'on voit à la télévision ou dans les journaux, dans lesquels les frais de commercialisation majorent le prix initial de 20 %... sans compter tout le reste !
- Si la personne a déjà pris sa retraite : elle peut louer une partie de sa maison (si elle en possède une), et elle peut également ouvrir une chambre d'hôte. Selon les zones où l'on s'installe, des aides régionales sont accordées. Dans ce cas, la chambre d'hôte est financée par crédit (ou avec une partie de son épargne), et les prestations hôtelières servent en partie à rembourser la somme empruntée. Les sommes restantes constituent alors un complément de revenu. L'activité d'accueil en chambre d'hôte est quelque chose de prisé par une certaine catégorie de personnes âgées : cela leur permet d'avoir une activité peu fatigante, compatible avec leur état de santé. C'est aussi un excellent moyen pour rompre avec l'isolement : car il vaut mieux accueillir l'autre chez soi que d'être accueilli dans une maison médicalisée.
Les simulations financières qui suivent ont été réalisées à partir de toutes petites sommes épargnées. Les taux de rendement choisis sont également très modestes. Nous sommes là dans un concept de "micro-épargne".
Nous prendrons l'hypothèse d'un taux de rendement brut de 5 % par an. Nous appliquerons un prélèvement libératoire de 11 % par an. Cela nous donne un rendement net de 4,45 % par an.
- Si la personne épargne 50 euros par mois :
En 10 ans, elle dispose de 7.683 euros
En 20 ans, elle dispose de 19.557 euros
En 30 ans, elle dispose de 37.910 euros.
- Si la personne épargne 75 euros pas mois :
En 10 ans, elle dispose de 11.524 euros
En 20 ans, elle dispose de 29.636 euros
En 30 ans, elle dispose de 56.866 euros
- Si la personne épargne 100 euros par mois :
En 10 ans, elle dispose de 15.366 euros
En 20 ans, elle dispose de 28.361 euros
En 30 ans, elle dispose de 75.821 euros
De telles performances nous prouvent que le capital possède un rendement croissant (contrairement aux salaires) pour peu qu'on prenne la peine de l'alimenter régulièrement dans le temps. Ainsi, ces simulations financières nous montrent que le problème n'est pas d'avoir du capital, mais de créer du capital, ce qui est à la portée de toutes les bourses !
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