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L'assurance vie

Placements éthiques

 

Introduction

 

Cette information patrimoniale a pour but de vous présenter le principe de l'investissement socialement responsable (ISR), rassemblant toutes les démarches qui consistent à intégrer des critères moraux dans des décisions de placement

 

Cette information s'adresse :

  • Aux personnes ayant des convictions humanistes ou religieuses et qui pensent que le moment est venu de mettre leur valeur en pratique en prenant connaissance de la très grande diversité des thèmes d'investissement 
  • Aux personnes qui croient qu'il est possible d'investir utilement dans des fonds éthiques qui leur assureront une sécurité financière et un rendement équivalent sinon supérieur à des fonds de moralité douteuse.
  • Aux personnes qui veulent diversifier leur placement en prenant connaissance de certaines possibilités de placement socialement responsables qui sont éligibles au PEA ou à l'assurance vie, mais dont la nature éthique n'intéresse absolument pas leur banque ou leur compagnie d'assurance.

 

L'information patrimoniale comportera une présentation des fonds éthiques par catégorie ainsi que les coordonnées et le code SICOVAM qui vous permettront de passer commande vous-même au moment que vous choisirez.

 

L'investissement socialement responsable

 

L'ISR a commencé dans les années 1970, mais il n'a pris son véritable essor que dans les années 1980. Il répond à l'aspiration de nombreux investisseurs soucieux de l'amélioration de notre cadre de vie, sur le plan social et écologique. L'investissement socialement responsable consiste à sélectionner des fonds financier en fonction de critères sociaux et/ou environnementaux qui soient compatibles avec les objectifs de rentabilité financière.

 

Dans les faits, l'ISR peut prendre trois formes différentes :

  1. les fonds de développement durable et socialement responsables : ils procèdent à une notation sociale ou environnementale des entreprises cotées en croisant ces informations avec des critères financiers plus classiques. La notation éthique se fonde sur une analyse macro-économique portant sur l'impact du développement économique durable de chaque zone géographique et de chaque secteur d'activité de l'entreprise.
     
  2. les fonds d'exclusion : moins répandus en France que dans les pays Anglo-Saxons, ils se fondent sur des valeurs morales ou religieuses pour exclure d'office certains secteurs d'activité : tabac, alcool, jeu de hasard. En réaction, certains gestionnaires boursiers ont créé des "bad funds", basés sur les critères inverses : les bad funds regroupent toutes les entreprises cotées à caractère douteux : tabac, jeux, alcool, et même parfois prostitution !
     
  3. l'engagement actionnarial : d'une exigence moins élevée, il consiste pour les investisseurs à exiger des entreprises une politique de responsabilité sociale plus forte sur certains critères : création d'emplois, salaires de la main d'oeuvre, rapport avec les fournisseurs, existence de syndicats, travail des enfants, respect de l'environnement, fourniture de logements aux plus démunis, encouragement de projets de développement dans le tiers monde (lutte contre la faim, recherche médicale)... des engagements souvent difficiles à contrôler.

 

En France, le marché de l'ISR est très en retard, notamment par rapport aux pays Anglo-Saxons. Il représente tout de même plus de 2 milliards d'euros, soit près de 1 % des fonds mis à la disposition des particuliers par les banques. Néanmoins, ce marché est en pleine progression et l'offre continue à se diversifier. En Europe, la Suisse est le pays en pointe dans le domaine des fonds éthiques, ce qui s'explique peut-être par sa vieille tradition de neutralité...

 

Le marché des fonds éthiques a pris suffisamment d'importance pour disposer de ses propres agences de notations. Ces agences ont créé des indices de référence : tout comme il existe le CAC 40 qui cote les 40 plus grandes capitalisations françaises, il existe le Dow Jones Sustainability Index, l'Ethibel Social Index, le FTSE4 Good, le Domini 4000, le BMJ Core Ratings.... Notons au passage que la principale agence française d'évaluation des fonds éthiques est dirigée par... Nicole Notat ! Il existe en France une dizaine de structures de ce type.

 

Quelques exemples de fonds éthiques

 

La gestion éthique mise sur des entreprises qui se donnent les meilleurs moyens de durer. Dans les faits, il arrive souvent que la rentabilité financière des fonds éthiques soit supérieure à celle du CAC 40. Ainsi, entre le 1er janvier 1992 et le 1er février 2002, l'indice ASPI composé de 116 valeurs éthiques de la zone euro a progressé de 276 % !

 

Voici quelques fonds qui nous ont semblé intéressants :

  • Dexia Ethique Gestion Diversifiée C (code 93496) - frais d'entrée maximum : 2,50 % - frais de gestion maximum : 1,50 % - Gamme complète de 11 fonds et actions profilés.
  • Hymnos - Agences Crédit Lyonnais (code 41114) - frais d'entrée maximum : 2 % - frais de gestion maximum : 1,20 % - actions et obligations choisis dans une éthique chrétienne.
  • Insertion Emplois - Agences Caisses d'Epargne (code 97087) - frais d'entrée : 0 % - frais de gestion maximum : 1 % - investi à 10 % dans des sociétés d'insertion par le travail.
  • Crédit Mutuel Valeurs Ethiques (code 44436) - frais d'entrée 2,75 % - frais de gestion maximum : 2 % - éligible au PEA - Excellente gestion sur soixante titres en europe.
  • Atout Valeur - Crédit Agricole (code 44668) - frais d'entrée : 0 % - frais de gestion : 2 % - éligible au PEA.

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